Il est 8h25, mercredi matin. On est 1,5 millions d’individus paralysés derrière le volant, seul et immobilisé. On va au travail, à l’université, enfin on essaie. En fait, on ne va pas vite et pas loin. Il semble qu’on soit très en paix avec le fait de signer l’accord de Paris sur le climat et de respirer le CO2 à grandes bouffées.